Last updated on 9 novembre 2022
Cette aventure, c’est comme cette histoire que votre grand père ne cesse de raconter. Bien que vous l’ayez déjà entendu mille fois, vous écoutez poliment parce que ça lui fait tellement plaisir de revivre ce moment. Quand je serai vieux, nul doute que je ne me lasserai pas d’évoquer cette journée dans l’antre du mythe Lamborghini !
Vendredi 16 Octobre 2009. Le rendez-vous était pris depuis seulement un mois, mais dans ma tête cela faisait des années. Ce musée, cette usine, tout simplement cette marque me fait rêver. Plus que cela, elle me fait vibrer. ❤ Une émotion particulière naît en moi lors de chaque rencontre avec une voiture – que dis-je une œuvre – de la marque au taureau. Mes récentes visites dans les concessions Lamborghini de Milan et Bergame n’ont fait qu’accroître mon impatience.
Sant’Agata Bolognese, me voilà !
10h30. Après 2h15 de route, j’approche du lieu de mes rêves.
Surprise, l’entrée est le théâtre d’une grande agitation : banderoles rouges, distribution de tracts et blocage de la circulation … je me gare à proximité, un peu inquiet. Quelques secondes plus tard, il ne faisait plus aucun doute que les ouvriers de Lamborghini étaient en grève ! Egoïstement, je me suis demandé pourquoi ils avaient choisi ce jour là, c’était MON jour ! 🤬 Heureusement, Murciélago et Gallardo étaient aussi là pour m’accueillir. Bien plus engageant ! 🙂
Je me dirige vers le musée pour m’annoncer, la visite guidée étant prévue d’ici une petite demi-heure. J’en profite pour demander si, du fait de la grève, j’allais voir une usine arrêtée et complètement vide. La jeune hôtesse me rassure en me disant que cela ne durerait que jusqu’à 11h et que dans le pire des cas j’aurais à patienter quelques minutes. Quel soulagement !
Le rez-de-chaussée et les modèles historiques
Les modèles nous seront présentés par ordre chronologique. On commence donc par la 350 GT, première Lamborghini de l’histoire.
On poursuit avec d’autres modèles des ’60s et ’70s, certains m’étant même inconnus. Il en est ainsi pour l’Islero, la Jarama, l’Espada, l’Urraco ou même la Silhouette.
Mon attention sera tout d’abord retenue par une Miura S, la voiture qui porta Lamborghini au panthéon des fabricants de voitures de sport. Ultra basse, un capot infini, des courbes sensuelles, c’est un mythe et même 50 ans plus tard on imagine le choc lors de sa présentation en ’66.
Elle est accompagnée de la version SV, plus puissante et plus large, dans une teinte jaune qui me fait littéralement craquer. Les premières émotions arrivent …
La prochaine voiture est un des prototypes de Countach. On aime ou on déteste, moi j’adore ! Sauf la couleur verte !!. Ultra basse, des lignes très tendues et quasi pures.
Dernier modèle ayant retenu mon attention, et non des moindres, le Lamborghini LM002. Un moteur de Countach – donc V12, 5.0l, 450ch – et largement plus de 2 tonnes, fallait oser à l’époque !
Ce sera tout pour la partie basse du musée consacrée aux anciennes.
On trouve également un établi d’époque, le rapport du banc d’essai du premier moteur V12 L350, des maquettes ainsi que de nombreuses photos qui raviront les historiens de la marque.
Plutôt riche en anecdotes sur une période que je ne connaissais pas bien, la présence d’un guide fut un véritable plus pour bien apprécier les spécificités des modèles présentés. Allez, il est temps de sortir du musée direction l’atelier … mon cœur s’emballe !
La ligne d’assemblage des Murciélago
Tout d’abord … photos Interdites ! Grrr, il va falloir se contenter de mon récit et des photos issues d’un reportage de Jalopnik quelques mois plus tard. La ligne d’assemblage de la Gallardo était fermée au public pile ce jour là … mouais. Version Superleggera en production ?? A la sortie des chaînes, une palanquée de Murci’ SV. Un bel aperçu de ce que peuvent donner les différentes couleurs : blanc mat, noir mat, noir brillant, gris métallisé, gris foncé souris moche, orange, jaune x2 , vert mais la plus étonnante fut cette bleue foncée – Monterey Blue. Fabuleuse !! Il y avait aussi quelques Gallardo Balboni : orange, jaune, blanche, et le même bleu profond.
A l’entrée, un moteur de Reventón Roadster en attente … mais alors c’est qu’il y en a une sur la chaîne ! Et oui, juste entre la Murciélago SV jaune et la Roadster LP650-4 (version limitée grise/orange). Seulement 15 exemplaires seront fabriqués et je peux assister à cela ! 1,1 Millions d’euros HT, il ne faut pas que j’oublie de passer commande en partant ! En bout de ligne, une seconde SV jaune subit les tests électriques : feux, clignotants, système de levage de l’avant pour les trottoirs, etc… Ça ne fait sans doute rêver personne de voir le va-et-vient des essuie-glaces mais pourtant, dans cet endroit à cet instant, c’était magique … peut être parce que la scène se déroulait avec un doux fond sonore : la mélodie du V12 qui s’éclaircissait la voix pour la première fois ! Des râles courts mais puissants qui résonnaient dans tout l’atelier !
Après cela, passage à la partie confection où un tableau de bord de SV est en cours d’habillage… un mix cuir/alcantara de toute beauté ! Mais ce n’est rien comparé au panneau de porte de Reventón Roadster : carbone avec un insert d’alcantara … sublime. Tout comme l’ouvrier avec sa paire de ciseaux qui fait de petites découpes pour pouvoir bien replier sa pièce d’alcantara sur les pourtours du tunnel central … on se croirait dans un autre monde ! Nous pouvons également voir la seule étape automatisée du processus de fabrication : la découpe des morceaux de cuir. Alors que le technicien entoure les imperfections, la machine va ensuite optimiser le positionnement des éléments pour réduire au maximum les chutes. C’est pour la bonne cause donc ! Avant de quitter l’atelier, la guide nous offre un petit cadeau : une pièce de cuir estampillée Lamborghini. C’est tout fier que je compare à celle de ma voisine. Stupeur, il s’agit de rebuts de production … radin chez Lambo ! 🙃
La visite de l’usine fut brève. Pas déçu mais … peut mieux faire. Enfin, cela reste un privilège et un moment rare que de pouvoir s’approcher ainsi de voitures en cours de fabrication. Bref, à faire absolument !
Retour au musée, l’étage des merveilles !
Alors que j’imagine suivre le guide à l’étage, cette partie se visite en autonomie. « Nous sommes à votre disposition si vous avez des questions ! » Dommage … mais il faut voir le bon côté des choses : j’ai ainsi toute liberté de prendre des photos sans avoir à m’isoler du groupe !
Un escalier plus tard, autre époque… autre atmosphère… Diable, par où commencer ?! Chaque modèle sur lequel se posent mes yeux est source d’émerveillement, de surprise, d’interrogations. Tous mes sens sont en éveil ! Continuons sur le mode chronologique. Nous en étions à ce beau LM002 à moteur de Countach. La Countach justement, nous sommes ici en présence de la dernière version – avec un des premiers prototypes au rez-de-chaussée, vous comprendrez en quoi ces modèles sont hautement remarquables ! Il s’agit de la version « 25ème anniversaire » fabriquée de 1988 à 1990, pour fêter les 25 ans de la marque. On est bien loin des lignes pures des premières … L’arrière ne me plaît pas vraiment, mais vue de face et au ras du sol, elle est intimidante avec les multiples prises d’air et ces innombrables facettes. Et puis il manque un aileron !
Après plus de 15 ans de bons et loyaux services, elle fut remplacée par la Diablo en 1990. Cela correspond au rachat de la marque par Chrysler. Etonnamment, il n’est présent dans le musée aucune Diablo datant des années ’90s. Peu importe, ce sont surtout les évolutions des années 2000 et 2001 qui me plaisent. Tout d’abord la 6.0l, ici en version SE couleur « Oro Elios » du plus bel effet.
On est revenu à des lignes plus fluides tout en gardant néanmoins une dose d’agressivité issue de la Countach. Quel charisme ! Si je devais en choisir une, ce serait la version que je m’achèterai quand je serai grand ! D’ailleurs il s’agit du modèle phare de ma collection 1/18 – en jaune bien entendu !
A coté d’elle, la plus extrême des Diablo homologuées pour un usage routier, la GT. Au contraire de la Countach, je suis amoureux de cette ultime version, d’autant plus qu’elle est jaune. Les parties noires sont en carbone, absolument fabuleux à regarder ! Finalement c’est celle-ci que je veux ! 😓
Déçu par l’absence de Diablo GTR, je me console avec une GT2 : prototype unique qui n’aura jamais couru mais permettra le développement de solutions techniques pour la GT de route et la GTR.
Pour finir sur la Diablo, voici deux prototypes de remplaçantes potentielles, en 1996/1997. L’ Acosta est la vision de Gandini, père de la Miura et de la Countach. Je n’éprouve aucun attrait particulier pour cette ligne, néanmoins, il s’agit d’un modèle unique et à ce titre, pouvoir la voir et en faire le tour est un privilège rare.
La Kanto est une autre proposition dessinée par Zagato. Si esthétiquement c’est également discutable, ses entrailles sont celle de la Diablo SV-R de course !
On n’est quand même pas passé loin de la catastrophe ! En 1998, Audi rachète Lamborghini. Investissements financiers et techniques massifs permettent à la marque de voir l’avenir avec sérénité. Premier défi : remplacer la Diablo, par autre chose que l’Acosta ou la Kanto ! La Murciélago née en 2001, ici la version LP640. D’ailleurs, si vous avez été attentif elle était présente sur une des photos de ce reportage. Et oui, accrochée au mur, à la verticale. Impression réussi et photo … renversante !
A l’instar de la Diablo, une version course est présente : la R-GT ! Elle est absolument magnifique dans sa robe de carbone mat.
On poursuit avec le Projet P140, modèle d’entrée de gamme à moteur V10 étudié en 1987 et qui ne verra jamais le jour. Il faudra attendre la Gallardo en 2004 pour que la gamme Lamborghini comporte de nouveau 2 modèles.
Puisqu’on parle de Gallardo, deux représentantes exceptionnelles sont exposées. La première, particulièrement chère à mon cœur est la Concept S.
L’habitacle scindé en 2 et le double parebrise ultra bas, inspiration géniale !
L’autre Gallardo est aussi très spéciale mais pas besoin de long discours … dire que nous avons des Subaru nous …
Maintenant, nouveau concept car : la Miura Concept. 40 ans séparent la naissance du mythe et l’année 2006 où sera présentée cette version commémorative. Je suis en admiration devant cette résurrection. Si seulement elle existait au moins au 1/18 …
L’étage est terminé … ou presque. Reste la plus incroyable, la plus extraordinaire, la plus magique des voiture créée par Lamborghini : La Reventòn . Alors c’est vrai, j’avais déjà vu cet exemplaire (00/20) lorsque j’ai été à Adria voir le Lamborghini Supertrofeo (lire Forza Italia #1). Souvenir inoubliable sachant qu’il n’en existe que 20 exemplaires ! Mais elle était sous protection rapprochée et derrière des barrières. Ici, personne, rien … au plus près du mythe.
Pour conclure, j’ai gardé le plus surprenant pour la fin : deux F1 motorisées par Lamborghini au début des 90’s. De piètres performances mais … c’est beau une Formule 1 !! Et le moteur …
Sont également exposés moteur et maquette de Spirit of Norway, un hors bord au palmarès plutôt impressionnant motorisé par non pas un mais deux V12 de 850ch !
Vous aurez sans doute remarqué les posters accrochés au mur de cet étage. Ils ont le sens de l’humour chez Lamborghini ! Voici une petite sélection de ces publicités plutôt décalées.
Dernier coup d’œil à l’étage avant de redescendre avec un petit pincement au cœur !
Un bilan ? Eh bien, je suis vraiment content ! En écrivant ces lignes, 24h après, j’apprécie encore plus la visite. Il manquait cependant un petit quelque chose pour que le bonheur soit total : il me fallait du mouvement, du bruit. Alors certes j’avais vu quelques Murciélago SV au ralenti lors de la visite de l’usine mais cela n’était pas suffisant. Du coup, j’ai trouvé un moyen de combler cette impression d’inachevé qui m’envahit au moment de partir.
La planque !
J’ai décidé d’attendre devant l’usine que les modèles finis partent faire leurs premiers kilomètres aux mains des pilotes essayeurs maison. Il est 13h, je me poste devant l’entrée. 13h20 : j’ai vu des vélos, des Fiat mais aucune Lamborghini. 13h25 : il fait vraiment froid, tant pis, je rentre. 13h25 et 30 secondes : « Mais, c’est quoi ce bruit ? Ça vient d’où ? Vite vite ! » trop tard, je vois mon rêve absolu s’éloigner. Ma Murciélago SV jaune … 😱 Point positif, je viens d’identifier la vraie sortie ! Eh bien qu’à cela ne tienne, s’il est parti, il va bien revenir ! Je change la voiture de place pour m’installer près de cette nouvelle sortie en mode paparazzi ! Quelques minutes plus tard, de nouveau du bruit : Vite vite l’appareil et … plus de piles. Le temps de les changer, l’origine du bruit s’en était allée. Pour vous donner une idée de ma déception, ledit bruit c’était … La Reventón Roadster … je l’ai laissée s’échapper. Qu’à cela ne tienne – bis 🤣 – je vais l’attendre ! D’ailleurs, la SV n’est toujours pas revenue. Les minutes passent, mes ongles aussi … Petite distraction avec une Gallardo et une Murciélago client mais ce que j’attends est d’un autre niveau !
Enfin un bolide s’approche : appareil réglé, doigt sur le déclencheur… « mais il arrive super vite … mais il ne va pas tourner … » eh ben non, il a loupé son freinage – volontairement pour tester l’abs ?? – et fait marche arrière pour entrer dans l’usine. Une petite photo volée et me voilà tout heureux, j’avais vu ma Murciélago SV en action.
Quelques minutes plus tard, c’est la Reventón Roadster qui revient, plus sagement. Nouvelle photo volée, une poussée d’adrénaline incroyable et le sentiment d’avoir assisté à un moment quasi unique : les premiers tours de roues de reines de l’asphalte, hors de prix, aux performances hors normes et surtout d’une rareté incroyable.
Les plastiques blancs sont là pour protéger la peinture d’éventuels impacts de gravillons.
Je cours vite hors de la voiture car elle attend devant la barrière que le garde se réveille ! 💤 Du coup le pilote est obligé de sortir. Photo magique !!
D’ailleurs, elle n’est pas toute seule à attendre : une « modeste » Gallardo veut aller se dégourdir les jantes pour la première fois.
Je remonte vite dans mon bolide, fait vrombir le moteur et me prépare à sortir du parking. La Gallardo fait de même… Elle démarre, je lâche l’embrayage et m’élance… au nez et à la barbe d’un italien visiblement mécontent si j’en juge par les noms d’oiseaux, appels de phares et autres coups de klaxon qui me sont destinés. Je réponds par un Coucou amical. Je plains le prochain français qu’il croisera ! Je me lance donc à la poursuite de la Gallardo. D’après le guide, le test routier s’effectue à faible allure puisqu’ils ont un tapis roulant pouvant simuler les hautes vitesses. Il faut croire que cette notion s’accorde au modèle que l’on conduit. Sur les petites routes de campagne, ma Super5 pensait être en pleine spéciale de rallye. La Gallardo, elle, zigzaguait sur les deux voies pour tester la réactivité de la direction … c’est pas juste ! Il tourne à gauche, moi aussi. Il double une voiture, moi aussi. Il double trois voitures… je le laisse filer. Je ferme les fenêtres que j’avais grandes ouvertes pour profiter de la mélodie, je rallume l’autoradio et en fermant les yeux – un instant seulement ! – je me dis : « J’y suis allé ! » ❤
Conseils pratiques
Côté prix, c’est 39€ le tour d’usine et 12€ le musée tout seul. Attention, bien se renseigner puisque les visites d’usine ne sont pas possibles tout le temps – pour des raisons de confidentialité j’imagine – et la langue est imposée suivant les demandes durant la période requise. Pour info, je voulais la faire de préférence en Italien – pour le côté authentique – ou français – pour comprendre – mais ce n’était possible qu’en anglais, voire allemand. Sachant que j’avais demandé n’importe quel jour durant le mois d’octobre. Enfin, je n’ai pas eu le sentiment de m’être fait flouer.
Je pense que la visite du musée seule, en autonomie, laisserait un goût d’inachevé. Les « connaisseurs » regretteront de ne pas être allés dans l’antre de l’usine, tandis que les « simples amateurs de jolies voitures » passeront à coté du caractère exclusif et historique que représentent chacun des modèles présents. Et puis 20 voitures, on en a vite fait le tour. Moi qui suis en Italie, c’est 2h de route. Si l’on vient spécialement et en avion … on risque d’être déçu. Bref, n’hésitez pas à prendre le package complet et profitez en pour grouper avec d’autres musées / usines de la Terra dei Motori en Emilia Romagna : Ferrari, Pagani, Maranello, Ducati, Dallara … De quoi s’occuper quelques jours ! Nous aurons l’occasion d’en reparler très prochaînement.
Retrouvez l’ensemble de mes reportages sur mon année italienne dans la catégorie Forza Italia.
@ bientôt pour de nouvelles Aventures Automobiles !
Mon souvenir en 2019
2009, l’année où j’ai visité l’usine Lamborghini ! Encore aujourd’hui l’émotion est forte en repensant à cette journée … J’y suis retourné avec mon père en 2013, sans la visite d’usine malheureusement, et c’était tout de même moins intense. Le musée ayant été complètement réaménagé depuis, une nouvelle visite s’impose ! Vous trouverez un récit très complet chez 4legend.com ici et là. D’ailleurs, je m’aperçois aujourd’hui que le récit manque de précisions concernant les modèles présentés, mais j’ai conservé le texte original pour l’authenticité. Non, rien à voir avec une éventuelle flemme de faire des recherches ! 😇
Pour prolonger l’immersion, vous pouvez regarder la vidéo de « Mega Factories » tournée en Septembre 2009 et montrant exactement l’assemblage des Murciélago SV comme je l’ai vu ! 😍
Ce reportage vous a plu ? Inscrivez-vous à la newsletter ou suivez-moi sur Facebook et Instagram pour être informés des nouvelles publications ! 😉
Envie de prolonger l’expérience au sein de mon univers ?
Choisissez votre prochaine destination sur la carte Aventures Automobiles.
Hello Sylvain,Visite très complète et dès 2009 de belles photos et des commentaires intéressants.Cela promettait pour l’avenir… pari tenu !Pas de Miura concept au 1:18 mais une belle collection de Lamborghinihttps://mrcollection.com/product-category/118/118-lamborghini/
Merci Patrick. Les photos du musée ont plutôt bien vieillie, au contraire des photos sur route ! Pour les 1/18, les MR sont superbes mais parfaitement hors budget … Mais avec les AutoArt, Kyosho et autres Norev, j’ai déjà de quoi bien remplir la vitrine du salon !