Last updated on 1 décembre 2020
Cette 3ème journée sur l’île sera une étape de transition : routes moins exigeantes et après-midi farniente pour ceux qui le souhaitent. Mais j’ai tout de même quelques idées en tête !
Avant de partir, je fais le plein à la station de Piana, comme la veille. Alors que je décapote, le vieil homme s’intéresse au Speedy. Alors que je m’attends à une remarque sur le gabarit ou la puissance, il est interpellé par un tout autre aspect de la voiture :
- Le moteur n’est vraiment pas accessible, pas idéal pour aller bricoler !
Heu … je ne sais pas, je n’y mets jamais les mains. Clairement une remarque de mécanicien !
Direction Sagone
Bocca di Lava, Bocca di San Martino, Bocca di Toraccia, ça monte, ça descend, c’est roulant et surtout désert ! Sympa pour commencer la journée. A la sortie de Cargèse, on retrouve enfin la mer.
Sur cet article plus que jamais, appréciez les galeries et les légendes en grand format 😉
Mais il ne faut pas trop traîner, l’enjeu de la matinée se situe quelques kilomètres plus loin.
Défilé sur la plage
Si la veille j’ai eu du mal à me repérer dans le défilé de la Scala di Santa Regina, ici c’est facile. C’est un kilomètre après le pont enjambant le Liamone qui se jette dans la Méditerranée.
C’est même un grand parking qui m’attend dans cette zone complètement réaménagée. Y a plus qu’à !
Allez hop, en route, la matinée continue !
D155, la délivrance !
La portion Sagone / Porticcio fut une punition. Trafic, travaux, contournement d’Ajaccio et même feux de circulation alternée, rien ne nous a été épargné. C’est un sacré soulagement lorsque j’attaque les 2 premières épingles de la D155, des virages … enfin ! Je n’ai pas spécialement repéré de spot précis, mais j’ai une idée en tête : un joli filé avec la mer en fond. Reste 30 kilomètres de virages surplombant le Golfe d’Ajaccio, ça devrait le faire !
2/2 objectifs atteints, direction l’hôtel Abbartello à Olmeto.
AMG GT S – Euphorisante !
C’était décidé dès le départ : la boucle hôtel/hôtel de cet après-midi serait dédiée aux vues embarquées. Ça implique de trouver un gentil pilote pour me trimballer. J’ai porté mon choix sur l’AMG GT S d’Eric. Pourquoi ? Parce que dans les Lights ça sautille trop pour les photos, que je suis déjà monté dans un Cayman et … non la vraie raison c’est que cette Supercar jaune me fait fantasmer depuis notre première rencontre dans les Cévennes en Juin ! Et puis, toute la presse auto encense ce V8 pour son caractère. Alors une telle opportunité de se prendre pour le photographe de Sport Auto, je me devais d’en profiter !
- « Vas-y Eric, mets une louche !! »
C’est l’heure de la pause. Je suis heureux comme un gosse le jour de Noël ! Quelle voiture !! ❤
Orangina, secouez-moi !
Finalement, j’avais visé juste. L’amortissement de l’AMG est bluffant car malgré l’état moyen des routes – alors que durant le reste de la semaine les routes étaient top – je n’étais pas tant secoué : calé dans le baquet, il suffit de bien appuyer les jambes sur les cales pieds pour ne plus – trop – bouger. Sûrement qu’en regardant la route au lieu d’avoir l’œil fixé dans le viseur de l’appareil photo ça aurait été encore mieux !
Allez, c’est ma tournée. Un Orangina svp !
On s’est pas mal débrouillé pour que chacun ait un souvenir – enfin on aura essayé – cette fois-ci j’oublie les photos et je profite au max des sensations de folie. 😍
Hommage à la belle bleue !
Bon ça n’aura duré que quelques minutes puisque je craque complètement sur les Elise S1 vues de dos !
Alors, heureux ? J’ai déjà été passager de plusieurs voitures assez extraordinaires sur circuit – Ferrari 458 Italia, Porsche 997 GT3, Lotus Exige V6 et même Caterham R300 – mais là, sur route, avec Eric au volant, c’est carrément une autre dimension ! Lorsque j’avais conduit la Ferrari 360 Modena à Maranello, j’avais eu des frissons pour le bruit, le mythe, le fait d’être au volant, mais à part accélérer en ligne droite, c’était plutôt limité en terme de pilotage. Là, je suis bluffé par l’efficacité de cet engin, sur des routes aussi étroites et tournicotantes – néologisme ? Et alors?! 😇 Elle est collée au sol, jusqu’à ce qu’Eric en décide autrement en mettant une bonne louche en sortie de virage. Et même à ce moment-là, elle reste prévenante – il n’a pas joué jusqu’à déconnecter ESP/ABS. La boite double embrayage est ultra rapide et les passages de vitesses se font sans à-coups. Ah, j’oubliai l’essentiel … le moteur qui gronde fort en pleine charge et surtout les explosions des échappements au lâcher de gaz, c’est juste jouissif ! 🙃 Bref, c’était un moment de pur bonheur mécanique !! Merci Eric !!
Cerise sur le gâteau, lorsqu’on passe du mode Sport au mode Confort, elle est plus silencieuse et confortable que n’importe quel monospace ! Et 9l/100 avec un V8 Bi-Turbo de 510ch c’est bluffant … suffit juste de ne pas réveiller la bête.
Coucher de soleil sur la plage d’Abbartello
De retour à l’hôtel, il ne reste plus qu’à attendre … que le soleil se couche. La vue de la terrasse est idéale pour juger le moment opportun de descendre sur la plage.
Dernière galerie, sans aucune voiture cette fois-ci ! 🤣
Nouveau repas sur la terrasse de l’hôtel … presque sur la plage !! Cette aventure est hors du commun, nous sommes vraiment privilégiés de pouvoir vivre de tels moments ! Demain, retour à une journée plus classique, encore que, pas impossible que quelques imprévus viennent bousculer le programme. 😲
Bonne nuit et @ demain pour une nouvelle Aventure Automobile en Corse !
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Donc l AMG c’est sans commune mesure avec une R300…Heureusement que les photos sont extraordinaires pour me faire oublier ce triste constat…Plus sérieusement merci pour le reportage, la qualité de la lumière et l’originalité des prises de vue sont à souligner.Et le décor est à couper le souffle. Les Corses ont de la chance