Last updated on 1 décembre 2020
Cette seconde journée en Corse sera un aller/retour vers Corte, où nous déjeunerons au cœur des Gorges de la Restonica. Un voyage au centre de l’île où nous serons accompagnés par de nombreux animaux !
Demandez le programme
Le reportage du jour fera la part belle aux descriptions des paysages et des lieux que nous traverserons. Côté photo, ce sera bien plus simple qu’hier puisque nous emprunterons la même route à l’aller et au retour. Deux objectifs majeurs : les forêts et le défilé de la Scala di Santa Regina. Notez que je suivrai seulement les groupes 1 et 2, le Groupe 3 se contentant d’un parcours réduit pour mieux profiter de la plage ! ☀
L’exercice photographique du jour consistera à adopter un point de vue différent pour chaque groupe sans changer de lieu… Alors, pari réussi ?
Balade matinale
Levé de bonne heure et de bonne humeur !
N’oubliez pas, on survole les images pour lire les légendes ! 😉
La journée commence par un nouveau passage dans les Calanches di Piana. Hier sublimées par le soleil couchant, elles sont à l’ombre le matin. Un lieu majestueux comme endormi … Chuuut ! Ce n’est pas le son de mon moteur hurlant qui viendra rompre le silence. Coincé derrière un camion benne, les 15km jusqu’à Porto sont parcourus au pas. L’avantage, c’est que je ne risque pas d’être surpris par une grand-mère un peu étourdie sur cette route très étroite et sans visibilité.
Après Porto, on bifurque sur la D84. La route se libère et s’élève au cœur d’une végétation plutôt dense. Et puis, première surprise …
Ok, je ne suis qu’à moitié surpris car j’avais bien entendu été prévenu du fait que nous pouvions croiser des animaux. Mais une telle décontraction me sidère ! Les chevreuils en Limousin sont bien plus vifs ! Très rapidement, germe l’idée d’une photo des participants avec ces animaux « sauvages »… A voir !
J’arrive jusqu’à la Route des Crêtes qui surplombe les Gorges de Spelunca. Ça fait du bien de retrouver le soleil car il fait frais le matin, même si les multiples virages permettent de vite se réchauffer les avant-bras !
N’hésitez pas à cliquer sur les images pour lire les commentaires … mais surtout admirer le paysage ! 🙂
Au bout d’une heure, j’approche enfin du lieu repéré pour les premières photos du jour.
La forêt d’Aitone
Dans ma quête de diversité, cette fôret de sapins tombe à pic. Les rayons du soleil ne parviennent qu’en de rare occasion jusqu’au bitume.
Mais je ne suis pas seul !
Courageux mais pas téméraire, je ne resterai pas à côté de Babe pour les photos. C’est un enchaînement de virages un peu plus haut qui retiendra mon attention.
Nous avions convenu avec Max qu’il m’informe dès le départ du convoi. Malheureusement, la plupart du temps je n’aurai pas de réseau. Ce sont les mélodies des moteurs qui me préviendront de leur arrivée. En attendant, je m’occupe !
Survolez les images … j’ai mangé un clown aujourd’hui ! 🤣
Tout vient à point à qui sait attendre.
Et pour illustrer comment le traitement permet de transmettre l’intention du photographe.
Pour le second groupe, je prévois une vision plus large et dynamique de la scène.
Pas de Groupe 3, donc retour au Speedy au pas de course : j’espère que Babe ne l’aura pas attaqué ! Finalement, il n’est même plus là pour essayer de monter à mes côtés !
Je reprends l’ascension du Col du Vergio, à un meilleur rythme que ce matin. Je fais signe à mes compagnons de route qui se sont arrêtés au Castel de Vergio. Lors de la descente je m’arrête poursuivre mon book animalier !
Quelques kilomètres plus loin, j’aperçois Olivier et Eric arrêtés sur le bas côté… je crains le pire !
- Tu as vu les autres ?
- Oui oui, au café juste après le sommet … il y a bien 10 minutes ! 🙃
S’ils n’ont pas vu la troupe arrêtée, les autres les ont bien entendu passer ! 😀 Je poursuis ma route, rassuré, jusqu’au second et dernier point de la matinée.
Le défilé de la Scala di Santa Regina
Mon Speedy serait-il plus rapide que le Concorde ? En 15 minutes je viens de passer des fôrets scandinaves aux canyons du Colorado. Qui dit mieux ? Le défilé de la Scala di Santa Regina est une route étroite, très étroite, qui longe le Golo. D’un côté les roches jaunes/ocres – en fonction du moment de la journée – de l’autre un ravin profond et étroit, avec de nombreuses piscines naturelles.
On dirait les Gorges du Tarn, mais plus étroit, plus haut, plus ensoleillé, plus coloré ! A conduire, pour vraiment en profiter, je ne vois que 3 options :
- Croire en sa bonne étoile.
- Avoir le don de voir à travers la roche pour les virages à gauche sans visibilité.
- Suivre un ouvreur qui aurait l’un des deux dons évoqués ci-dessus !
De mon côté, j’ai opté pour l’option touriste qui regarde le paysage. Aussi bien pour la beauté des lieux que pour trouver un endroit où garer la voiture. D’ailleurs, je recherche un pont avec de magnifiques colonnes … Tuons le suspense immédiatement, je ne le trouverai pas le matin, et je l’apercevrai à peine l’après midi. Heureusement, Wikipedia est là pour palier à ma défaillance (lire ici).
5 minutes après mon arrivée, le Groupe 1 résonne déjà dans le défilé !
Le jeu des dépassements de camions – si si ! – crée des écarts entre les voitures. Ça me permet de me percher pour mieux mettre en valeur la profondeur de ces gorges.
Pour le groupe 2, l’idée c’est de mettre en évidence les successions de virages, la roche et le petit muret en pierres, encore lui !
Série spéciale Porsche Cayman ! 😲
Bon, mission accomplie … et il me restera un passage dans l’après-midi, en sens inverse, pour faire mieux et/ou différent. La lumière de cette toute fin de matinée est très dure, avec des ombres très fortes. Pas évident …
Il ne me reste plus qu’à rejoindre le restaurant à Corte. Je continue à prendre le roadbook à contre-sens – les participants font une boucle légèrement différente matin/après-midi – car lors de mes recherches, j’ai découvert un endroit important dans l’histoire du Sport Auto.
Sur la route du Tour de Corse ’86
Pour tout amateur de sport automobile, le Tour de Corse – le rallye aux 10 000 virages – est l’une des épreuves les plus mythiques. Au milieu des années 80, les voitures du Groupe B, monstres de puissance, rendent la discipline véritablement ultra spectaculaire. Mais aussi très dangereuse … Lors de l’édition 1986, Henri Toïvonen perdit le contrôle de sa Lancia Delta S4 et finit sa course dans le ravin. La voiture prit feu et l’équipage ne put s’en sortir.
Un événement tragique qui scella la fin des voitures du Groupe B. D’autant que d’autres accidents dans les mois précédents avaient déjà alerté la FIA sur les risques encourus par les concurrents mais aussi les spectateurs. Je vous conseille la lecture de cet article si vous souhaitez en savoir plus sur la carrière de ce pilote : Henri Toïvonen ou les années folles du rallye.
Aujourd’hui, notre Rallye de Corse emprunte ce même virage. Une stèle en mémoire des deux hommes est présente à l’endroit de l’accident. L’occasion de m’arrêter quelques minutes pour me recueillir, mais aussi penser aux risques liés à ma passion pour l’automobile, que ce soit au volant ou lors des reportages photos, sur route et sur circuit.
Je rejoins Corte quelques minutes plus tard. Tout le monde est déjà attablé à l’Auberge de la Restonica.
Alors ce menu ? Du poisson ? Délivrance, la serveuse peut me proposer une daube de sanglier… juste délicieuse ! D’ailleurs, Cyrille ne se fera pas prier pour m’aider à finir ce plat plus que copieux !
Après le déjeuner, mini balade digestive en contre-bas, au bord de la rivière.
Il ne s’agit là que du début des Gorges de la Restonica. C’est sûr, je reviendrai … en touriste cette fois-ci !
Santa Regina, me revoilà !
Il me faut une bonne demi-heure depuis Corte avant de retrouver ma petite route chérie. Grand soleil, route déserte, bonne visibilité … hum, délicieux ! Après avoir cherché mon fameux pont, je n’ai pas osé aller plus loin au risque de ne pas trouver à me garer. Finalement, l’endroit tant recherché n’était qu’à 950m … tant pis. Mais cessons de refaire le monde et tirons le meilleur de cette position. Après avoir rangé les ronces du bon côté du muret, premier test.
Cette série de virages correspond bien à ce que je veux. Les rôles sont inversés : portraits pour le Groupe 1, et grand angle pour le Groupe 2. Le temps qu’ils arrivent, en plus d’une bonne séance de bronzage, je m’entraîne sur les autochtones. Mais le gabarit est disons … différent !
Finalement l’AMG GT S est minuscule !! Pour l’anecdote, le chauffeur du car, me voyant prendre des photos, s’arrête pour me donner sa carte :
- Vous m’enverrez la photo svp ?
- Avec plaisir !
D’ailleurs, il sera complice – involontairement – de ma photo du jour ! Mais on verra ça plus tard, bolides multicolores en approche.
Faites vous plaisir et profiter de cette galerie en grand format ! 🙃
On me signale dans l’oreillette que la Mégane et le panneau ont disparu … ah oui ! 😇 C’est rare, mais dans le cas présent, je ne pouvais laisser cette « pollution visuelle » gâcher mes jolies photos !
Je reprends la voiture pour aller … ben je ne sais pas trop finalement ! La fôret ? Déjà fait ce matin. Les gorges de Spelunca ? C’est loin et moins typique. Mais je garde surtout en tête cette photo avec les animaux… Bon, je roule et je verrai bien en route !
Hou la gadoue, la gadoue !
A peine reparti, je me retrouve coincé derrière mon bus … mais ça ne dure pas et le chauffeur se range pour me laisser passer. Dès la sortie du défilé, j’aperçois Cyrille et tout son groupe arrêté.
- Un soucis?
- Non non, on laisse de l’espace avec le Groupe 1.
- Ok, vous venez de gagner un spot photo gratuit !
Le soir, j’apprendrai qu’en fait c’est mon ami et son bus qui ont bloqué/regroupé tout le monde !
Quelques kilomètres plus loin, bien avant de retrouver la forêt, j’aperçois sur le bord de la route un groupe de cochons. Je ralentis et je réalise qu’ils se roulent dans une mare de boue … C’est sûr, ils vont rester là un moment ! Je jette le Speedy sur le bas côté, changement d’objectif express, je me cale en contrebas et j’attends mes copains. Et si je la réussissais cette photo animalière ?! 🤣
C’est le cœur léger que je retrouve la forêt et ses fougères avant de rejoindre tout le monde au Castel di Vergio pour une pause bien méritée !
C’est à ce moment là que je regrette d’avoir regardé le GP de F1 en replay hier soir … couché à 3h ce n’était pas vraiment raisonnable. Mais un doublé Ferrari, je ne pouvais pas passer à côté ! 😍
Bref, j’abandonne ce tronçon et je m’insère dans le groupe pour rejoindre la plage d’Arone. Nous en avons parlé avec Max le midi, la montée au retour de la baignade pourrait s’avérer très photogénique ! Du coup, je m’intercale entre l’Elise d’Olivier et les deux coupés de Stuttgart. Ahh… ça fait rêver un moteur qui chante ! Mais le couple du Speedy me permet de rester au contact dans le serré. Pour ce qui est des portions plus rapides… c’est moins le cas ! C’est quand même drôlement grisant de rouler en groupe. Une belle récompense pour les efforts fournis depuis 3 jours ! Par contre, dès qu’on atteint la route étroite de la route des crêtes, le rythme faiblit : croisement de bus, chèvres assoupies sur la route … c’est une procession !
Je laisse les 2 Cayman poursuivre et je fais la dernière partie jusqu’à Porto en roue libre…
Les Calanches de Piana, vues de l’intérieur
Un temps j’avais imaginé retenter les photos dans les Calanches. Mais vu les difficultés de la veille, je ne me sentais pas d’y mettre la même implication juste pour essayer de faire mieux. Mais je ferai tout de même quelques photos embarquées puisque je me retrouve juste derrière nos amis en A110 !
Arrivé à Piana, je troque la belle bleue pour l’Elise de tout à l’heure. Vamos à la playa !!
La plage d’Arone par le Col d’Osini
Avant de m’exiler en Limousin, j’habitais sur la côte varoise. Alors pour moi, la route de la plage c’est synonyme de bouchons et de galère de parking. Ici, c’est synonyme de magnifiques panoramas à la sortie de chaque virage. Grandiose ! La descente me sert également de repérage car j’ai en tête une idée bien précise : un voiture en sortie d’un virage, en montée, avec la mer en fond. Ça devrait le faire !
Une petite séance de 4×4 plus tard – et la peur de rester perché sur une pierre passée – nous voilà prêts pour le grand bain !
Une bonne glace sur la terrasse d’une paillote, je discute avec Philippe et Jean-Christophe :
- Je fais aussi un peu de photo, mais en argentique et je les développe moi-même…
- Avec des négatifs ?
- Oui, une salle noire, le calcul du temps d’exposition etc etc …
- 😮
Dire que je trouve long de développer les photos sur ordi, mais alors là … d’un autre côté, la quantité à traiter n’est pas la même ! Mais surtout, une fois développée la photo existe pour de vrai ! Alors que tous nos disques durs débordent de photos que nous n’imprimerons ni ne regarderons quasiment jamais. Si quelques photos de mon reportage pouvaient prendre vie j’en serai très heureux et très flatté !
C’est bien joli tout ça, mais j’ai un spot photo qui m’attend !
La mer, le soleil : Première !
Les possibilités pour garer la voiture sont assez limitées. Obligé de redescendre un bon bout de chemin avant d’atteindre l’emplacement souhaité. Au bout de quelques essais, j’ai une bonne idée de ce que je veux.
Les filles avec la 308 GTI me préviennent que Guy arrive avec la 308 … GTB. C’est cool d’avoir finalement pu photographier quelques membres du Groupe 3 !
S’ensuit une longue… très longue attente ! Je fais des essais sur les touristes « Tiens, ce sont nos copains en 308 … CC ! ». Soudain, un bruit rauque m’alerte.
Mais la zone est bientôt à l’ombre et ce maudit panneau se retrouve systématiquement dans le cadre. Après tout, j’ai pas vocation à faire un catalogue de photos moyennes. Allez, direction le second spot que j’avais repéré un peu plus haut, juste après le restaurant. Et pour rejoindre la voiture, un peu de stop en mode Pékin Express. Hey, ça monte !
Visiblement l’eau est bonne puisque la plupart sont toujours sur la plage.
La Mer, le Soleil et l’alignement des planètes !
Je retourne donc vers le restaurant. A l’aller, la mer scintillait avec le soleil en contre-jour. Qu’en est-il une heure après? La même chose en plus doux avec une lumière délicieusement orangée … Parfait !
Le temps d’abandonner la voiture en bord de route, courir vers le virage retenu – par chance c’est en descente – et attendre que mes copains daignent me rejoindre ! En plus, j’ai une vue panoramique qui me permet d’anticiper leur arrivée.
Déjà l’an dernier je m’étais fait une petite spécialité du contre-jour, notamment lors de Sport et Collection au Val de Vienne.
Mais revenons à notre Col d’Osini alors que les premiers arrivent. Il y a des moments comme cela où les planètes s’alignent :
- La mer en arrière plan
- La route qui scintille
- Les rayons du soleil bien visibles
- Une atmosphère chaude
- Un appareil photo ultra réactif alors qu’il pourrait perdre ses repères avec ce contre-jour
Bref, un de ces rares moments où quoi que tu fasses, ça marche. Il y a des touristes ? Ils sont doublés et/ou masqués par les voitures. C’était jouissif ! Et lorsque je peux enfin regarder le résultat sur l’appareil, une certaine euphorie m’envahie !
Tellement fier / heureux / soulagé, j’appelle immédiatement Céline, ma compagne, pour partager ma joie !
- Chérie, je viens de réaliser la photo du siècle : coucher de soleil, la mer, une Lotus … Put**** tu verrais ça c’est trop bon ! 🙃
- Bravo mon Coeur, je suis fière de toi !! ❤
Et comme le but de ces articles c’est le partage, je ne résiste pas à l’envie de vous présenter la galerie complète de ce moment magique. Ça fait une heure que je suis là, au bord de la route, à attendre … mais c’est pour vivre de tels instants que je m’implique autant !
« Le photographe prend la photo … mais c’est la lumière qui la fait ! » Guy Delacour
Je retrouve mon Speedy tout guilleret, quelle journée ! 🤩
Arrivé au Scandola, je ne peux m’empêcher de dévoiler ma « photo du siècle » à Olivier et Max. Pas mal non ? Ce soir, nous prendrons de nouveau le repas sur la terrasse mais cette fois-ci j’ai prévu le coup avec un gros pull : finalement je ne l’aurai pas emporté pour rien. Jean-Pierre m’apprend ce qu’est une « caisse carrée » – ces voitures d’avant-guerre qui ressemblent aux Ford T, vous voyez ? – en me montrant une photo de sa Chevrolet Torpedo, doté du premier 6 Cylindres en ligne de la production mondiale. Finalement BMW n’a rien inventé, mais je préfère tout de même une M3 avec le fameux 3.2l !
De retour à mon hôtel, une dernière photo avant le clap de fin d’une nouvelle journée de folie !
La préparation pour demain est plus réduite, du coup, si j’en profitais pour récupérer un peu ? 🌛
Bonne nuit et @ demain pour une nouvelle Aventure Automobile en Corse !
Si ce reportage vous a plu, vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici.
Incroyables paysages magnifiés comme il se doit.Génial. Merci
Merci Casi » !
Formidable reportage … et je sais ce que cela demande comme temps à mettre en ligne ! Bravo pour tout ce site où on ressent la passion qui t’anime ! Merci beaucoup pour le lien vers mon site https://www.guydelphotos.fr/ !Je suis allé 2 fois en Corse: Juin 1969 comme « aide » d’un photographe pro … et en Octobre 1976 avec mon épouse en touristes. Les paysages sont aussi magnifiques au printemps qu’en automne. Je crois que la Corse est un des plus beaux endroits du monde !Avec toutes mes amitiés !Guydel ( Guy Delacour )
Merci Guy pour ton passage ! Ça fait d’autant plus plaisir que tu n’as pas d’attrait particulier pour les voitures. Mais cette série en Corse c’est un peu plus que ça Je te rejoins, certainement l’une des plus belles régions que j’ai visité !
Ben mes cochons ! La vache ! Ces routes ça me rend chèvre !
Quelle inspiration ! 😀
Bravo pour tes photos dans les gorges, mais surtout pour les contre-jour.
Merci Luc, cette série en contre-jour est vraiment l’un de mes moments photos préférés de la semaine