Un drone pour de nouveaux horizons ?

Last updated on 19 mars 2021

Je crois que depuis « La Terre vue du Ciel » de Yann Arthus Bertrand en 2000, j’ai toujours été fasciné par les vues aériennes. Mais depuis quelques mois l’envie d’un drone se fait de plus en plus pressante. Alors avant d’investir, je me suis offert une journée de formation avec Mickaël Bonnami pour tester en conditions réelles. Verdict ?

Lors de mes balades et rallyes touristiques, j’ai vraiment pris goût à inclure les voitures dans de superbes paysages. Et dans le domaine de la photo nature, les vues de drone… ça produit toujours son effet, en tout cas sur moi ! Un point de vue original, inédit, que j’imagine parfaitement complémentaire à mes photos depuis le sol dans de futurs reportages.

Aurélien Vialatte m’a littéralement scotché avec ces photos lors des essais du Rallye Monte Carlo ’21.
Moi aussi, je veux un drone !!

Quel est le cadre légal ? Quel modèle choisir? Est-ce vraiment adapté à mon utilisation spécifique ? Avant d’investir quelques centaines d’euros dans un drone, j’avais besoin d’aide et de conseils. Et c’est tout naturellement que je me suis tourné vers Mickaël Bonnami , photographe pro, pour effectuer un stage de découverte Drone. Depuis mon cours photo sur le post-traitement l’an dernier, nous sommes restés en contact et je suis assidument son actualité photo ainsi ses articles sur son blog. Samedi 20 Février 2020, 6h du matin, direction Ambarès et Lagrave dans les environs de Bordeaux pour une journée … étonnante !

Mes attentes

Comme toujours avec Mickael, on peut se créer un stage « à la carte ». Ce qui ne l’empêche pas de conserver son programme en tête pour éventuellement insister sur des points qui nous auraient échappés et qui s’avèreraient pourtant essentiels pour notre progression.

  • Théorie : Cadre légal, zones de vol autorisées, formation et/ou diplômes nécessaires.
  • Pratique : Bien sûr je vais un peu manipuler son drone mais là n’est pas l’essentiel.
  • Utilisation en conditions réelles : Je souhaite découvrir les possibilités photos d’un drone, mais surtout la mise en œuvre sur le terrain. Lors des rallyes touristiques, je dois être réactif, m’adapter sans cesse, alors s’il faut 30 min avant de prendre la moindre photo vu du ciel, c’est juste impensable !

Pour cela, j’irai au cours en Speedy pour faire des images inédites de mon fidèle compagnon ! Alors, le résultat sera-t-il à la hauteur de mes espérances ? Le suspense est insoutenable ! 🙂

Drone VS Speedy : impatient de voir le résultat de cette confrontation!

Partie théorique

L’évolution du nombre de pratiquants a forcé le législateur à mieux définir et encadrer l’utilisation des drones. Du coup, la réglementation évolue sans arrêt et devient parfois incohérente avec la réalité et la technologie des drones actuels. Malgré tout, voici ce que j’ai retenu à titre personnel pour une utilisation loisir :

  • De très nombreuses zones interdites : proximité des aéroports bien sûr mais aussi toutes les agglomérations et au dessus des groupes de personnes. Une carte permet de vérifier à priori qu’on a le droit de voler sur https://www.geoportail.gouv.fr/carte. D’ailleurs, une énorme zone d’interdiction entre Brive/Limoges/Clermont-Ferrand vient d’être créée : génial, à 2 pas de la maison …
  • On doit toujours garder son drone en vue : ça va compliquer mon idée de faire des photos simultanément drone / appareil photo.
  • 120m de hauteur maximum. A ce moment-là, je n’ai aucune idée si c’est haut ou pas !
Trêve de blabla, c’est le moment de s’envoyer en l’air maintenant !

Paré au décollage ?

On se rend donc sur le premier spot du jour : un terrain vague complètement détrempé.

  • Mickael, tu te souviens que le but c’est de faire de jolies photos ?
  • Minute papillon, je vais d’abord te montrer les bases du pilotage. On ira ailleurs plus tard pour les photos.

On sort donc notre Mavic Pro et Mickaël m’enseigne les premières règles. Trouver une zone adaptée au décollage, en gros pas de hautes herbes et pas au milieu de la route. Etre patient avant de l’envoyer en l’air pour que la bestiole ait le temps d’activer son GPS et qu’on puisse le faire revenir à sa position de départ en cas de pépin. Ne pas se focaliser sur l’écran du téléphone qu’on a greffé à la manette de pilotage, votre drone aura vite fait de devenir petit, tout petit et après … ben vlà la galère pour le ramener vers soi ! Etre doux avec les commandes : c’est que ça fonce ces petites bêtes là !

  • Hey, c’est toi qui le fait reculer là ?
  • Non, c’est le vent !!! Il n’aime pas du tout les rafales, d’habitude il est super stable mais là … c’est chaud.

Passage en mode sport obligatoire – puissance maxi, désactivation des capteurs anti-collision etc… – pour pouvoir ramener le drone vers nous. C’est clairement le genre de truc auquel je n’avais pas pensé et qui peut vite devenir dramatique : je n’avais pas prévu d’aller le repêcher dans le champs, qu’il reste coincé dans un arbre ou pire qu’il s’explose parterre ! Bref, c’est moins évident à manipuler que ça en a l’air – surtout quand ça devient un peu tendu – même si visiblement c’est surtout le vent le problème aujourd’hui. Le pilotage de ces engins demande une très grande concentration car ça peut très vite virer à la catastrophe !

Histoire de pouvoir proposer – qui a dit imposer ?! – mes idées photos à Mickaël, j’avais un peu reconnu la zone autour de chez lui. Et forcément mon attention avait été attirée par le Pont Eiffel de Cubzac qui permet de traverser la Dordogne. Et comme de par hasard, nous sommes juste à quelques dizaines de mètres de là.

  • Dis, on peut aller faire des photos du pont stp?
  • Il faudra rester à distance de la route mais OK on va voir ce qu’on peut faire.

Et là … c’est le déclic. Les deux images ci-dessous sont édifiantes et prises depuis le même endroit !

Si j’étais un peu resté sur ma faim jusqu’alors, j’ai tout d’un coup des étoiles dans les yeux ! Je découvre un monde que je ne soupçonnais pas et j’entrevois des possibilités infinies au moment où j’avais l’impression de tourner en rond lors des balades touristiques !

  • Mickaël, tu veux bien faire une photo de ma voiture, vue de dessus ? Je l’ai un peu prise pour ça d’ailleurs…
  • Heu … non je le sens pas. L’antenne relais risque de faire des interférences et nous faire perdre le signal. Sans parler du transformateur électrique. En plus avec les arbres autour je ne suis pas serein. On va aller dans un endroit plus sympa.

Alors, rabat-joie le formateur ? Non, juste plus lucide et expérimenté ! Malgré la pertinence – parfois même l’évidence – des bonnes pratiques évoquées le matin lors du cours théorique, une fois dans le feu de l’action, on se prend vite au jeu et … on a très envie de faire plein de choses stupides !

Mon Speedy vu du ciel !

Ambarès et Lagrave est située dans la presqu’île formée entre la Dordogne et la Garonne au niveau de l’estuaire de la Gironde. Donc en gros, il y a de l’eau partout car au delà des fleuves il y a les marais et de nombreux étangs. Moi qui voulais des vues « typiques » je suis servi. On se dirige donc vers le Parc de Cantefrêne. Je gare le Speedy dans l’axe d’un chemin qui semble bien humide et on va enfin pouvoir faire des photos de mon bolide vu du ciel !

Une vue du sol pour vous situer la scène… il est temps de prendre notre envol !

L’objectif étant de voir les possibilités de prise de vue plus que la manipulation – d’autant que même si le vent semble avoir faibli, les rafales sont encore présentes en altitude – je laisse Mickaël aux commandes et nous échangeons en live sur les photos qu’il réalise.

Tadam !! La 1ère photo de mon Speedy vu du ciel, trop content !

Vu d’ici, de nombreuses formes géométriques apparaissent. Un graphisme insoupçonné depuis le sol.

Voilà, avec un petit bout de l’étang, parfait ! Etonnant de voir à quel point cette table de pique-nique devient un élément essentiel de l’image !

Le temps passe vite et je voudrais expérimenter les vues au-dessus d’une petite route sinueuse. Le type de photos que j’aimerais inclure dans mes reportages.

  • Mickaël, on peut tenter des vues au dessus de la route qu’on vient de prendre?
  • Hum… pas vraiment. Des lignes électriques d’un côté, des arbres de l’autre… et toujours ce vent ! Il faudrait qu’on ai une zone un peu plus dégagée pour faire ça en toute sécurité.

On remballe et on reprend la voie rapide qui longe toute une série de champs inondés. Déjà à l’aller ces grands espaces aquatiques entrecoupés de petits chemins en terre m’avaient tapé dans l’œil. Pas une ligne électrique, pas un arbre, cela ressemble en tout point au spot photo idéal !!

  • Regarde là, c’est top non ?
  • Euh … les marais c’est le territoire des chasseurs.
  • Mais non y a un panneau, c’est une vraie route, pas une voie privée. Occupe toi du drone, je gère les chasseurs !
  • Oui mais … comment vas-tu faire demi-tour, c’est étroit.
  • T’inquiète, j’y vais en marche arrière !
  • T’as réponse à tout toi ! Allez go, allons-y !

On sort le drone, on met une batterie neuve et on s’envoie en l’air ! Contrairement à tout à l’heure, on est plutôt sur des compositions minimalistes à base de 3 éléments essentiels : l’Eau, la Terre et … mon Speedy ! Les traces de tracteurs et la couleur de l’eau sensiblement différente de part et d’autre de la route sont autant de « détails » importants dans l’image vus du ciel que je n’avais pas repéré au sol. Reste ensuite à jouer avec l’orientation et la hauteur pour varier les compositions.

On profite de cet espace plus dégagé pour découvrir le mode vidéo et les trajectoires prédéfinies autour du sujet puis Mickaël insiste pour me laisser piloter. Décollage, monter, descendre, tourner, les yeux rivés sur le smartphone ça ressemble à la Playstation.

  • Hey, n’oublie pas que tu ne dois jamais quitter le drone des yeux !
  • Oups … il est où d’ailleurs ?!

Pour changer un peu, et parce que j’ai pas encore les réflexes pour les vues verticales, je tente de positionner le drone à l’arrière du Speedy, dans l’axe de la route. Trop facile… ou pas ! Quand j’arrive enfin à voir mon Speedy avec la camera, il n’est pas centré. Je bouge le drone … mais ça décale d’autant la caméra !! Je réoriente la caméra … ahhhh le vent a fait bouger le drone !! Bref, après 5min à batailler, je fais 2 photos à l’arrache et j’abandonne. Ça parait bien plus intuitif quand c’est Mickaël qui pilote. 🙂

Voilà mon « chef d’œuvre » !! Ça demanderait quelques heures de pratique avant d’être à l’aise.

Bon, les batteries sont quasi toutes vides, nous retournons à son bureau pour les recharger et admirer le résultat de notre séance photo sur grand écran. Sur place, entre la buée à cause du masque et les reflets sur l’écran du téléphone, difficile de juger correctement les images. Ensuite, nous repartirons pour un dernier shooting, au dessus d’une route cette fois-ci !

L’heure de vérité au dessus de la route !

Mickael avait recherché une petite route sinueuse pour coller au mieux à ma pratique future. Quand je vous disais que Mickaël adaptait chaque formation au stagiaire. D’autant plus louable que la région de Bordeaux semble assez sinistrée niveau virolos ! On fait un premier passage pour reconnaître les lieux : c’est étroit, virage à gauche relativement serré suivi d’une longue courbe à droite durant laquelle on passe sous la voie ferrée, des petits ruisseaux de chaque côté de la chaussée… il y a du potentiel ! On pose le Speedy sur le bas côté humide – au pire si je m’embourbe, il poussera pour me sortir de là ! – et on sort le drone pour voir ce que ça donne vu du ciel.

Toujours aussi enthousiasmé par ces nouvelles perspectives, je reste quand même sur ma fin côté virage. Pourtant au volant, ça tourne, il n’y a pas de doute. Mais à 30/40m de haut… l’effet n’est pas vraiment évident ! Si le vent semble avoir très nettement faibli comme le prédisait Mickael en fin météorologue, qu’en sera-t-il en altitude ?

  • Mickaël, tu crois qu’en allant plus haut on peut voir l’enchainement de virages ?
  • Ecoute, on est là pour se rendre compte de ce que ça peut donner lors de tes rallyes alors … on tente !

Mode sport activé, le drone s’élève très vite jusqu’à atteindre l’altitude maxi de 120m. Visiblement, ça bouge beaucoup là haut mais mon formateur s’applique à faire quelques vues variées et représentatives ! Avec moi aux manettes, c’est clair que le drone se serait écrasé dans les marécages … Et je n’avais pas dans l’idée d’aller braver les crocodiles de la région !

  • Bon, tu peux le garder là haut quelques minutes que je passe en voiture?
  • Oui, oui vas-y !

Je cours vite en direction du Speedy – ah maudit masque, foutue buée !! – et … je suis déjà arrivé ! A force de regarder les vues du ciel, j’avais l’impression qu’on s’était beaucoup éloigné alors qu’en fait on est à moins de 200m ! Contact, démarrage, je me cale à 30-40 km/h et … je passe devant Mickaël en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire !

Bingo, Merci Mickaël, c’est exactement l’image que j’étais venu chercher !

Debriefing express en bord de route :

  • En fait t’es passé super vite, ça m’a même surpris. Du coup, j’ai déclenché dès que t’es entré dans le cadre, j’ai eu tout juste le temps d’en faire une seconde puis tu as disparu sous le pont …
  • Pourtant j’allais vraiment pas vite, ça à l’air quand même chaud bouillant de cadrer une voiture en mouvement à vitesse réelle, surtout ici avec pas mal de zones masquées par les arbres. Bien joué en tout cas !

Voilà, c’est sur ce dernier cliché que se termine cette journée de formation… enfin presque, puisque comme toujours lorsque 2 photographes se retrouvent ensemble, il convient de se prendre en photo l’un l’autre en pleine action. C’est aussi valable avec un drone, sauf que ce rituel prend alors une forme tout à fait inhabituelle !

Bilan : Alors, conquis ?

Je tiens une nouvelle fois à remercier Mickaël pour sa disponibilité, son implication et ses précieux conseils distillés avant/pendant/et après ce stage ! A l’heure des tutos Youtube et autres formations miracles en vidéo, j’ai vraiment trouvé une grande valeur ajoutée à cette journée en « présentiel ». Alors que vous soyez débutant ou amateur éclairé, allez découvrir son univers sur son blog photo ou son catalogue de formation sur www.VP23.fr, vous trouverez certainement un sujet qui colle à votre pratique.

Ceci dit, il est temps de répondre à LA question : après avoir évolué dans les fossés, au milieu des champs, à flanc de montagne, allongé sur la route … l’heure est-elle venue de prendre un peu de hauteur ?

Clairement, il y a des contraintes, nombreuses, dont on ne peut pas s’affranchir. Les nombreuses zones de vol interdites obligent à faire des repérages préalables puis des vérifications sur place. Et sans Smartphone, ça se complique … A l’usage, les 5/10minutes nécessaires pour faire la première photo cadrée, m’obligeraient à revoir mon organisation lors des rallyes touristiques et perdre en spontanéité. Enfin, je ne lui donne pas longtemps avant de s’écraser lourdement à cette petite bête. Et à 1000€ le Dji Mavic Air 2 ou 600€ le Mini 2 … je ne suis pas prêt !

D’un autre côté, je ne saurais expliquer mon attirance pour ce point de vue inédit. L’effet de la nouveauté ? Sans doute un peu, mais pas seulement. Les compositions souvent géométriques, épurées me semblent correspondre à ma vision de la photo. Et puis si ça pouvait m’éviter une mauvaise chute en voulant crapahuter en haut d’une montagne comme ça a failli arriver dans les Pyrénnées… Non, en fait, je laisse planer un faux suspense. Je suis absolument fan de ces prises de vue et c’est décidé… Je veux un drone !!! Mais pas tout de suite ! 😀

Vidéos bonus !

Pour conclure cet article, je vous propose une petite vidéo réalisée par mes soins avec les « rush » de notre journée. C’est une première pour moi alors soyez indulgents ! Mais ça laisse entrevoir encore de nouvelles possibilités : et si je faisais des films en compléments de mes articles ?!

De son côté, Mickaël s’est aussi prêté au jeu de la vidéo. Montage plus dynamique, musique plus rythmée, intégration de photos, l’ensemble se montre plus moderne ! Bref, une autre vision de cette journée mémorable. 😉

@ bientôt pour de nouvelles Aventures Automobiles !


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12 Comments

  1. 5 mars 2021
    Reply

    Salut Sylvain,j’ai tout comme toi une grande attirance pour les airs et le point de vue imprenable que cela peut offrir. Et c’est vrai qu’à 1000 euros la bête on hésite à se lancer. Et puis la vidéo c’est encore un autre monde par rapport à la photo. Je pense encore plus technique et exigeant si tu veux faire de la qualité.

    • Sylvain
      5 mars 2021
      Reply

      Ah ben la vidéo … un plan sympa de 3secondes ça fait un peu juste ! Alors qu’une photo peut se suffire à elle-même. 🙂 Je te laisse donc investir, et tu me le prêteras 😅

  2. GILLES
    5 mars 2021
    Reply

    Bonjour Sylvain,Quand la raison accompagne la passion ! c’est un bel
    ensemble qui montre bien que l’on peut faire beaucoup tout en se
    préoccupant des conditions et contraintes.Très intéressant de voir
    qu’une autre dimension de la photo existe, sans compter la vidéo.A
    bientôt Gilles

    • Sylvain
      5 mars 2021
      Reply

      Oui, s’en est même déroutant car tous les repérages vus du sol son remis en cause …! Mais une fois en l’air, cette autre facette de notre environnement est vraiment fascinante à découvrir 🙂

  3. Gardeil patrick
    5 mars 2021
    Reply

    Bonjour, ce stage est surement très intéressant et enrichissant, comme toutes les formations de Mickael. J’ai pour ma part suivi un stage photo Atlantique pour l’initiation à la pose longue à ses cotés, et c’est un moment très agréable et instructif. Il est clair que des vues aériennes sur des compétitions automobiles ou des ballades peuvent s’avérer spectaculaires et très esthétiques une fois les contraintes éliminées. Vos clichés réalisés ici le prouvent. Un décor naturel qui prend une autre dimension vue d’en haut donne très souvent des résultats étonnants. Avec une jolie voiture en bonus, la joie est totale, si on aime les belles voitures bien sur…Pour l’anecdote , je viens de m’offrir une Mazda RX-5, un bonheur à conduire. Même si visiblement ce n’est pas pour tout de suite, il me tarde de pouvoir admirer vos clichés aériens.

    • Sylvain
      5 mars 2021
      Reply

      Merci Patrick pour ton commentaire. 🙂 Les contraintes … faut apprendre à jouer avec pour ne pas être bloqué/frustré mais après cette journée je suis convaincu que le jeu en vaut la chandelle. La MX5 est un bien beau jouet également, on est pas loin de l’esprit de mon Speedy. Et pour rouler … le pain de la boulangerie à l’autre bout du département est certainement meilleur que celui du coin de la rue ! 🤣 Tous les prétextes sont bons ! 😅

  4. Ton reportage est très sympa ! On ne se rend pas forcément compte de toutes les choses auxquelles il faut penser pour faire voler un drone ! C’est cool de voir vos 2 visions différentes en vidéo ! 😀

    • Sylvain
      5 mars 2021
      Reply

      Merci Anne d’être passée ! C’est clair que ça s’improvise beaucoup moins qu’une sortie photo « classique », même si j’imagine qu’à force on acquiert certains automatismes 😉

  5. Patrick-Luc Michaud
    5 mars 2021
    Reply

    Hello Sylvain. Même s’il doit y avoir une certaine « prouesse » technique dans ces prises de vue par drone, je dois reconnaître que je ne suis pas vraiment enthousiasmé. Elles me paraissent trop artificielles et, à mon avis, sans beaucoup d’intérêt pour un amateur d’automobile plus attiré par l’action et les vues détaillées des autos. Tes photos classiques qui sont toujours réussies me semblent bien suffisantes pour satisfaire le plus grand nombre..

    • Sylvain
      5 mars 2021
      Reply

      Merci Patrick pour ta franchise et ce point de vue tranché. Tu as raison que c’est clivant et qu’un reportage complet de ce type… ça serait lassant/monotone. D’ailleurs, on est plus dans la photo de paysage que automobile. J’ai l’impression qu’il y a moins de « techniques » car pas de relief/profondeur, de notion de vitesse/filé, mais j’y peux rien, je suis sensible à ces vues du ciel 🙂

  6. Alain Blacksrookie
    6 mars 2021
    Reply

    J’ai bien aimé le reportage, tu as vraiment aujourd’hui un savoir-faire pour décrire tes « aventures » dans un style plaisant et dynamique. Ça donne meme envie de faire un stage .! 🤣Pour le sujet lui meme, je ne suis pas aussi tranché que Patrick, mais c’est clair qu’un reportage cantonné a des vues aériennes ou presque pour un événement rallye, ce serait frustrant vis a vis de ce qu’on aime dans tes réalisations. Moi aussi j’ai une certaine fascination pour les vues de ce type avec ce qu’elles apportent de different en termes de point de vue (au sens littéral), le côté graphique ou detail invisible au niveau du sol. L’aspect technique autour des prises de vue semble conséquent effectivement (c’est d’ailleurs bien interessant de lire ça dans le reportage), et semble assez lourd pour nécessiter une sequence totalement dédiée. Du coup, plus envisageable sur un événement de plusieurs jours.

    • Sylvain
      6 mars 2021
      Reply

      Merci Alain pour ce commentaire tout en nuances, je suis parfaitement en phase avec cette approche 😉 Ravi de voir que sur ce type de journée aussi je parviens à vous emmener avec moi 🙂

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